Les parties intimes peuvent devenir une véritable source de complexes pour certains hommes et certaines femmes. Chez la femme, la gêne concerne essentiellement la forme de leur vulve, notamment en présence de petites lèvres vaginales augmentées de taille. Au-delà de l’aspect purement esthétique, une hypertrophie des petites lèvres peut générer un inconfort physique pendant la marche ou la pratique de certaines activités sportives. La chirurgie de nymphoplastie permet d’apporter une solution durable à cette problématique pour pouvoir reprendre le sport sans gêne ni douleur.
Pourquoi l’hypertrophie des petites lèvres peut-elle gêner l’activité physique ?
La vulve est la zone externe des organes génitaux féminins. Elle est composée notamment de grandes lèvres et de petites lèvres qui peuvent chacune varier en forme et taille selon les femmes. Les grandes lèvres servent majoritairement à protéger les petites lèvres, qui sont plus fragiles et sensibles, pour éviter la survenue de troubles, de blessures ou encore d’infections.
La majorité des femmes présentent des lèvres asymétriques, avec souvent un côté plus long ou plus épais que l’autre. Cela est tout à fait normal et ne représente pas une anomalie ou une difformité. Mais chez certaines patientes, les petites lèvres sont augmentées de volume et dépassent des grandes lèvres. Dans ce cas, elles peuvent être gênées lorsqu’elles portent des vêtements trop près du corps, lorsqu’elles pratiquent certains sports (running, vélo, équitation…), et parfois même pendant la marche. Ces activités sont en effet susceptibles de provoquer des frottements dans cette zone, responsables à minima d’un inconfort, et pouvant aller jusqu’à des douleurs et des irritations importantes. Des petites lèvres hypertrophiées peuvent aussi être responsables d’un retentissement sur la vie personnelle et sexuelle des patientes et entraîner des complexes importants.
Dans ces conditions, une chirurgie est possible : la nymphoplastie. Elle permet de corriger une hypertrophie des petites lèvres pour améliorer la qualité de vie des patientes et l’apparence physique de leurs parties intimes.
Pourquoi faut-il éviter de faire du sport après une chirurgie de nymphoplastie (Chirurgie des petites lèvres) ?
Après une réduction des petites lèvres, il est recommandé de ne pas faire de sport et de limiter les efforts durant environ un mois ou un mois et demi, le temps de la convalescence. Ce laps de temps à respecter est important, car il permet de s’assurer que les fils résorbables utilisés pour les sutures chirurgicales aient le temps de s’éliminer complètement et que la période de cicatrisation soit la plus optimale possible.
Ne pas faire de sport après une chirurgie permet aussi de réduire les risques de complications plus ou moins importantes liées au geste opératoire en lui-même.
Le délai avant la reprise d’une activité sportive est par ailleurs corrélé à la zone traitée et au type de sport pratiqué.
Quelle activité sportive reprendre après une nymphoplastie ?
Il est important de demander conseil à votre chirurgien avant de reprendre une activité physique après une chirurgie intime. La reprise du sport doit être progressive et adaptée, même si votre pratique avant chirurgie était intense.
Les activités physiques douces sont à privilégier après une nymphoplastie. Il faut aussi éviter les sports responsables de frottements importants au niveau de la zone traitée, comme la course à pied ou l’équitation.
Après un mois ou un mois et demi sans activité physique, la marche, le vélo elliptique ou encore le Pilates peuvent permettre aux patientes de retrouver une musculation, une endurance et une capacité cardiovasculaire, ainsi qu’un tonus musculaire progressivement. Le gainage ou les entraînements impliquant le port de poids et de charges lourdes doivent eux aussi être progressifs pour éviter de trop forcer et de trop solliciter le corps qui se remet peu à peu de l’intervention chirurgicale.
Il est avant tout très important d’être à l’écoute de son corps et de ne surtout pas trop pousser. Le mot d’ordre ici est « progressif », il n’est pas question de performances dans l’immédiat si l’on veut éviter les troubles de la cicatrisation. Après une période donnée (2, 3 ou 4 semaines selon les personnes et leur forme physique habituelle), il est possible de monter en intensité, si tout se passe bien et que le sport ne provoque pas de gêne ou de douleur. Il est aussi possible de se faire accompagner par un médecin du sport ou un coach sportif spécialisé dans la reprise du sport après une chirurgie pour éviter les risques de blessures et de complications.
La marche régulière est en revanche vivement conseillée pour éviter les troubles induits par une immobilité prolongée. Cette activité douce permet aussi de réoxygéner le corps et les cellules et sollicite le système cardiovasculaire avec douceur sans faire trop d’efforts. Le fait de marcher 30 minutes quotidiennement présente de nombreux bienfaits et évite les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire. La marche est aussi un bon moyen de gérer la fatigue que peuvent ressentir certaines patientes après l’intervention de labiaplastie, notamment lorsqu’elle est pratiquée sous anesthésie générale.